Article 46: De l'autre côté de l'Atlantique
Publié le 16 Octobre 2014
Jess à Lisbonne 16 octobre 2014
Nous vous avions quitté sous le soleil californien dans la maison chaleureuse de Carl et Karen nos hôtes Warmshowers. Carl et Karen ont vraiment été extraordinaires et nous ont bien aidé à préparer notre départ. Ils nous ont fourni tout le matériel nécessaire pour emballer notre immense monture et Carl nous a même accompagné le jour J à l'aéroport, le vélo et nos affaires à l'arrière de son pick-up. Nous débarquons au check-in peu sûrs de nous: même si nous avions appelé la compagnie 6 mois auparavant et que cette dernière nous avait assurer que le vélo serait pris en charge et ben...on le sent pas très bien ce dernier vol. La suite nous donna raison puisque notre vol à été annulé et reporté au lendemain. On nous fait voyager avec une autre compagnie et évidemment celle-ci n'avait pas été prévenue du monstre qui voyageait avec nous...Bref, Alban et moi embarquons sur notre vol le lendemain pour rejoindre Lisbonne (après une escale à Frankfurt. D'ailleurs on vous a fait coucou depuis l'avion...) et Pino, ben lui, est passé par Istanbul pour rejoindre la capitale portugaise. Mais tout est bien qui finit bien puisque 1° Toute la petite famille s'est retrouvée à Lisbonne, 2° Tout le monde est entier et surtout 3° C'est la dernière fois qu'on prend l'avion!! (là c'est surtout moi qui suit contente...).
Après 11 semaines passées sur le territoire américain, nous sommes heureux de retrouver notre bon vieux continent européen, ses ruelles pavées, ses immeubles patinés par le temps, les slips qui sèchent aux fenêtres et ses habitants qui s'en grillent une dans la rue en buvant une bonne bière fraîche...Ahhh l'Europe...C'est en la retrouvant après 18 mois que l'on se rends compte à quel point elle nous a manqué. On se balade dans les rues de Lisbonne la tête en l'air, car ici c'est un musée à ciel ouvert, un témoignage de l'Histoire, comme si ses rues n'avaient pas changées depuis des siècles. Ses ruelles sont étroites (cela n'empêche pas les lisboètes d'y improviser une terrasse), certaines échoppes sont poussiéreuses (pas de doute ici ont se transmet sûrement le flambeau de génération en génération), on se perd dans ses rues le sourire aux lèvres et les yeux grands ouverts.
Mais la Lisbonne se montre capricieuse, c'est sûr, elle a du caractère! Nous passons nos premiers jours sous une pluie battante, transition un peu difficile mais le sourire de nos proches venus passer quelques jours avec nous, nous réchauffe le coeur.
Nos jambes nous démmangent et on fait les comptes: ces deux derniers mois nous n'avons roulé que...2 semaines et demi! Ah ben on comprend mieux! Il nous tarde donc de reprendre la route ce dimanche pour rejoindre le sud du pays et plus précisement la région de l'Algarve avant de passer en Espagne. En attendant on se maintient en forme en se perdant volontiers dans cette ville fascinante, vibrante et vivante qui incarne parfaitement l'Europe qui nous avait manquée...